Ces nouvelles, extraites de La colombe et la lune, entraînent le lecteur dans une Jérusalem fantasque à la découverte de ses habitants et de leurs histoires.
Jérusalem d'avant la Seconde Guerre mondiale revit grâce à un narrateur à la recherche du temps perdu. Les «vases brisés» sont sans doute ceux du palais de la mémoire : ils sont aussi ceux, très réels, qui servaient à tirer l'eau du puits de la maison d'enfance. Ils font enfin allusion à une idée théosophique audacieuse : la «brisure des vases» est un accident cosmologique dû à l'abondance divine, qui expliquerait l'origine du mal.
Dans Un voyage à Ur de Chaldée, David Shahar poursuit l'évocation de la Jérusalem de sa jeunesse commencée avec Le Palais des Vases brisés (Gallimard, 1978). Ce roman qui d'ailleurs peut se lire indépendamment constitue le second volet d'une trilogie. De nouveaux personnages prennent place, d'autres se précisent sur la vaste fresque animée, tel le petit Sroulik dont l'auteur raconte ici la jeunesse, les luttes, les rêves et les amours.
Un des romans qui constituent Le Palais des vases brisés, où un petit groupe d'amis, Juifs et Arabes, musulmans et chrétiens, vivent dans la tolérance jusqu'aux émeutes arabes de l'été 1936 à Jérusalem.